Une ressource naturelle inépuisable
« Nous contrepétons en permanence depuis que la Milglouchie est Milglouche ».
C’est par ces mots ambigus que le Dr Vador Krad, titulaire de la Chaire de Contrepétrie Appliquée de l’Université Centrale de Dongle, définit l’un des traits essentiels de la culture et de la convivialité Milglouche. « Nous pratiquons, bien sûr, cette science de façon totalement pacifique », ajoute le Dr Krad, « malheureusement, elle a été source de bien des quiproquos qui ont longtemps envenimé nos relations avec les nations voisines ». Reste en mémoire la célèbre missive diplomatique, « Ote ta lampe que je guette un peu », transmise en +34 avant J.M (*) à la Gilmlouchie, et ayant conduit à de terribles représailles de la part de cette dernière. « En moins d’ ¼ d’heure, notre nation fut anéantie. Ce fût une des pires raclées que nous ayons prise », lâche bouleversé le Dr Krad, désireux désormais de garder l’anonymat (nous ne le nommerons plus, à sa demande, que par ses seules initiales dans le reste de l’article).
Cependant, cette matière naturelle et inépuisable constitue désormais la première source de devises de la Milglouchie, bien avant celle issue de l’ancestral et lucratif trafic d’organes humains. " N’oublions pas que nous détenons les droits sur d’immenses succès internationaux comme « Il fait beau et chaud ® (**) » et bien d’autres" assène avec gourmandise et fierté le Dr V.K..
(*) NdR : José Milglouche.
(**) NdR : y compris en version Créole.